La troisième édition du rapport Match, publiée par le Gifen, confirme l’impact positif du programme de relance nucléaire sur l’emploi et l’industrie en France. Les effectifs ont augmenté d’environ 10 % depuis le début de la décennie, avec 247 000 emplois à fin 2024. Les prévisions annoncent 100 000 recrutements supplémentaires d’ici 2035 pour atteindre 300 000 ETP, principalement dans les métiers techniques (CAP à Bac+3). Cette croissance profite surtout aux grandes entreprises de la filière et s’accompagne d’investissements massifs, notamment pour le programme EPR2 et le développement futur. (RGN, 27/11/2025)

+ d’infos

Le Medef lance l’initiative « Code F » pour encourager les filles à se tourner vers les métiers scientifiques, techniques et technologiques (STIM). Avec un réseau d’ambassadrices – étudiantes, professionnelles et entrepreneures – l’action vise à changer les représentations dès le collège et le lycée, susciter des vocations et répondre aux besoins croissants en ingénieurs et techniciens. La plateforme My Job Glasses permet aux enseignants de contacter les ambassadrices pour intervenir en classe. (Medef, 27/11/2025)

+ d’infos

Selon la DARES, les jeunes salariés (moins de 30 ans) présentent en 2019 des conditions de travail spécifiques : ils sont plus exposés à l’insécurité professionnelle, aux contraintes physiques et au manque d’autonomie que leurs aînés de 30 à 49 ans. En revanche, ils bénéficient de meilleures relations sociales et d’une reconnaissance professionnelle plus élevée. Ces différences persistent même à caractéristiques équivalentes, soulignant des postes souvent plus exigeants physiquement et moins sécurisants. (DARES, 27/11/2025)

+ d’infos

Entre 2006 et 2024, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a plus que doublé, passant de 232 400 à 563 400, avec une hausse particulièrement marquée dans le second degré et le lycée professionnel. L’accompagnement par des AESH s’est renforcé, atteignant 248 500 élèves en 2022. Malgré ces progrès, les défis demeurent, notamment à l’adolescence, et les aspects qualitatifs de l’inclusion restent à consolider. (DEPP & Drees, 27/11/2025)

+ d’infos

À partir de la rentrée 2026, les formations en travail social (ASS, EJE, ES, ETS, CESF) évolueront avec un tronc commun plus conséquent et des passerelles entre métiers. Les quatre premières formations dureront trois ans avec 3.442 heures dont 1.517 h de théorie et 1.925 h de pratique, tandis que le CESF suivra un rythme d’un an avec 1.104 heures. Les nouveaux référentiels intègrent des blocs communs et des blocs spécifiques à chaque métier, avec des dispenses et allègements pour faciliter la mobilité professionnelle. Si la réforme est saluée par les employeurs pour son attractivité et la fidélisation des professionnels, plusieurs organisations professionnelles dénoncent une dilution des compétences spécifiques et un abaissement des exigences. (Localtis, 27/11/2025)

+ d’infos