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Infirmier/ère
L'infirmier ou l'infirmière dispense des soins de nature préventive, curative ou palliative pour promouvoir, maintenir et restaurer la santé des patients. À l'hôpital, en entreprise ou en libéral, les débouchés professionnels ne manquent pas.
C'est la profession paramédicale de loin la plus importante avec 660 600 infirmiers dont plus de 80 % sont salariés d'un établissement de santé, public ou privé. Mais la proportion d'infirmiers travaillant dans des structures extra-hospitalières et en libéral est en forte augmentation. Tenu/e au secret professionnel et agissant sur prescription médicale ou en toute autonomie, selon les soins à apporter, l'infirmier ou l'infirmière évalue l'état de santé des malades, analyse les situations de soins les plus adaptées. Il ou elle assure également, avec l'aide-soignant/e, les soins d'hygiène, de confort et de sécurité des patients. Il ou elle contribue à l'éducation à la santé et à l'accompagnement des person
Nature du travail
Prévenir, guérir et soulager
L'infirmier ou l'infirmière dispense des soins de nature préventive, curative ou palliative visant à promouvoir, à maintenir et à restaurer la santé. Il ou elle contribue à l'éducation à la santé et à l'accompagnement des personnes dans leur parcours de soins. Tenu/e au secret professionnel, il ou elle assure avec l'aide-soignant/e les soins d'hygiène, de confort et de sécurité des patients.
Sur prescription et en autonomie
Intervenant sur prescription médicale, l'infirmier ou l'infirmière contribue à la mise en œuvre des traitements en participant à la surveillance des patients. Il ou elle évalue l'état de santé de ces derniers et analyse les situations de soins qui leur sont adaptées. Il ou elle donne également des soins en toute autonomie et responsabilité, par exemple avec une aide pour la vie quotidienne ou un programme thérapeutique.
Gestion administrative
Surveillance des équipements, gestion des stocks de médicaments et des dossiers... autant de tâches dont l'infirmier ou l'infirmière doit s'acquitter. Il ou elle établit aussi les plannings de soins en fonction des prescriptions médicales, organise des rendez-vous auprès d'autres services (en radiologie, par exemple), ou s'occupe encore des formalités d'admission des patients, et rédige les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier des soins. Interlocuteur ou interlocutrice privilégié/e des patients et des familles, il ou elle établit le lien avec le corps médical. Il ou elle est également en relation étroite avec les autres professionnels de santé et du secteur médico-social.
Compétences requises
Le sens du dialogue
Au sein de l'hôpital, l'infirmier ou l'infirmière est un maillon important de l'équipe médicale, car il ou elle a aussi une fonction d'observation et de dialogue avec les patients. Il ou elle recueille des informations utiles pour une prise en charge adaptée, en se montrant à l'écoute des familles, par le biais de rencontres, d'un accompagnement et d'un soutien psychologique.
Une santé de fer
Un bon équilibre et une grande résistance physique sont indispensables. Par ailleurs, la capacité à s'organiser et à analyser rapidement une situation sont des atouts pour s'épanouir dans ce métier. Sur le plan psychologique, la maturité et la capacité à prendre du recul permettent de côtoyer la maladie et la mort en se préservant le mieux possible sur le plan personnel.
Une vigilance élevée
L'infirmier ou l'infirmière doit savoir interpeler les médecins dès qu'il ou qu'elle identifie une anomalie ou une prescription atypique, afin d'en obtenir confirmation. Cela constitue une des difficultés majeures de la profession. Il ou elle doit être en mesure de comprendre chaque prescription pour en déterminer les risques et les surveillances. Ce diagnostic infirmier est complémentaire du diagnostic médical et ne s'y substitue en aucune manière.
Connaissances théoriques et pratiques
L'infirmier ou l'infirmière mobilise des compétences théoriques et pratiques pour, par exemple, évaluer une situation clinique et établir un diagnostic, initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs, analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle, rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques, organiser et coordonner les interventions soignantes, informer et former des professionnels et des personnes en formation.
Astreintes et rotations
L'organisation des soins dans les établissements de santé, publics ou privés, est assurée 24 heures//24, par rotation des équipes, sur la base de 35 h/semaine le jour et 32 h/semaine la nuit. Ces astreintes sont une des caractéristiques du métier, mais sont cependant assez différentes selon le lieu de travail : hôpital, centre médico-social, dispensaire, Samu social, association, collège-lycée, entreprise...
Surtout à l'hôpital
On compte environ 660 600 infirmiers dont plus de 80 % sont salariés d'un établissement de santé, public ou privé. Dans ce cadre, le travail s'effectue toujours en équipe, l'infirmier ou l'infirmière organisant le planning d'intervention des aides-soignant/es placé/es sous sa responsabilité. Du fait du développement de la prise en charge des patients en ambulatoire (sans séjour à l'hôpital), la proportion d'infirmiers travaillant dans des structures extra-hospitalières et en libéral est en forte augmentation.
Dans d'autres structures
Quand il ou elle n'est pas salarié/e dans un hôpital ou une clinique privée, l'infirmier ou l'infirmière coordonne et dispense des soins dans des structures diverses : maisons de retraite, centres de réadaptation, centres anti-cancéreux ou de soins palliatifs, centres de santé au travail, de santé scolaire, de protection maternelle et infantile...
Salaire
Salaire du débutant
1890 euros pour un infirmier débutant dans la fonction publique (grille indiciaire)
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Être mobile
Avec le vieillissement de la population et le développement des maladies chroniques, les besoins en professionnels du soin ne cessent d'augmenter. Cependant, le nombre de postes à pourvoir varie en fonction des régions. La mobilité permet d'enrichir son expérience et d'évoluer professionnellement.
Évoluer en se spécialisant
Trois DE (diplômes d'État) de spécialisation sont accessibles après le DE infirmier : DE infirmier de bloc opératoire (IBODE) ; infirmier anesthésiste (IADE); DE puéricultrice. Il est également possible d'accéder à des postes d'encadrement au sein des structures hospitalières ou de formateur en IFSI (institut de formation en soins infirmiers). Dans ce cas, il faut obtenir un DE cadre de santé. L'infirmier ou l'infirmière peut également préparer un DE infirmier en pratique avancée (IPA).
Des aides pour l'installation en libéral
Après quelques années d'exercice, les infirmiers peuvent s'installer en libéral. En zones sous-équipées en professionnels de santé, cette démarche est encouragée par des aides ciblées (locaux professionnels et diverses facilitations). Enfin, tout au long de leur carrière, les infirmiers bénéficient de formations professionnelles leur permettant de maintenir leur niveau de connaissances et de diversifier leurs savoirs et leurs compétences (soins palliatifs, ostéopathie, hospitalisations à domicile...)
Pour exercer ce métier, il faut obtenir le DE (diplôme d'État) infirmier, délivré par les Ifsi (instituts de formation aux soins infirmiers), qui sélectionnent sur dossier via Parcoursup.
Niveau bac + 3
DE infirmier
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